Vos élèves prennent-ils des notes pendant qu’ils effectuent une recherche documentaire?

Quelles méthodes emploient-ils? Le copier-coller?

Sont-ils capables de faire un bon résumé ou même d’en reconnaitre un?

 

 

Des difficultés à reformuler

Très rares sont les élèves qui déclarent prendre des notes lorsqu’ils mènent une recherche.

 

Lorsque nous leur avons demandé de le faire au cours de notre étude, les élèves ont trouvé la tâche très difficile. Nous avons observé plusieurs difficultés récurrentes, par exemple : reformuler un passage en utilisant leurs propres mots ou encore choisir un mot approprié pour représenter l’idée principale.

 

Le copier-coller : une bien mauvaise technique

Les élèves ont de la difficulté à repérer l’information pertinente contenue dans un document.

 

Leurs techniques de prise de notes se résument essentiellement à copier-coller tout le texte d’une page Web sans véritable analyse de la pertinence de l’information qu’elle contient au regard de leur sujet de recherche.

 

Faire et reconnaitre un bon résumé

Très peu d’élèves de la fin du primaire parviennent à faire un bon résumé et à en expliquer les étapes de production. Seuls quelques lecteurs forts y arrivent.

 

Pour y parvenir, ils éliminent l’information superflue du texte et en copient de larges extraits. Ils utilisent toutefois peu la substitution et encore moins l’invention afin de compléter leur résumé.

 

Les élèves de la fin du primaire parviennent néanmoins à reconnaitre un bon résumé lorsqu’ils en lisent un. Aussi, même s’ils éprouvent de la difficulté à le résumer, les élèves peuvent très bien comprendre le texte sur lequel ils travaillent.

 

Une bonne stratégie : identifier la structure du texte

Il semble que la formation des élèves à l’identification de la structure du texte puisse avoir des résultats positifs. La compréhension de la structure d’un texte favoriserait la compréhension de son contenu.

 

Lors de notre recherche, les élèves ont dit avoir aimé faire des cartes conceptuelles ou des graphiques, par exemple sur l'organisation sociale des abeilles, pour mieux comprendre la structure d’un texte. Cette méthode semble avoir été signifiante pour eux. De plus, à partir de leur carte conceptuelle, plusieurs élèves ont réussi à rédiger un très bon résumé du texte dans leurs propres mots.

 

 

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Sources

Aillerie, K. (2011). L’individualité des pratiques informationnelles des adolescents sur le web. Médiations et hybridations : Construction sociale des savoirs et de l’information, colloque international (pp. 1–7).

 

Giasson, J. (2007). La compréhension en lecture. Bruxelles : De Boeck.

 

 

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Martine Mottet, Licence Creative Commons Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage des conditions initiales à l'identique 2.0 Canada